A moi forban que m'importe la gloire Les lois du monde et qu'importe la mort? Sur l'océan j'ai planté ma victoire Et bois mon vin dans une coupe d'or. Vivre d'orgies est ma seule espérance Le seul bonheur que j'aie pu conquérir Si sur les flots j'ai passé mon enfance C'est sur les flots qu'un forban doit mourir.
Vins qui pétillent Femmes gentilles Sous des baisers brûlants d'amour Plaisirs, batailles Viv' la canaille Je bois, je chante Et je tue tour à tour.
Peut-être au mât d'une barque étrangère Mon corps un jour servira d'étendard Et tout mon sang rougira la galère Aujourd'hui fête et demain le bazar. Allons, esclave, allons, debout mon brave Buvons le vin et la vie à grand pot Aujourd'hui fête et puis demain peut-être Ma tête ira s'engloutir dans les flots.
Vins qui pétillent Femmes gentilles Sous des baisers brûlants d'amour Plaisirs, batailles Viv' la canaille Je bois, je chante Et je tue tour à tour.
Peut-être un jour par un coup de fortune Je saisirai l'or d'un beau galion Riche à pouvoir vous acheter la lune Je m'en irai vers d'autres horizons. Là respecté tout comme un gentil'homme Moi qui ne suis qu'un forban, qu'un bandit Je pourrai comm' le fils d'un roi, tout comme, Mourir peut-être dedans un bon lit.
Vins qui pétillent Femmes gentilles Sous des baisers brûlants d'amour Plaisirs, batailles Viv' la canaille Je bois, je chante Et je tue tour à tour.
Version #2
Vin qui pétille, Femmes gentilles, Sous vos baisers brûlants d'amour, Plaisirs, ripailles Viv' la canaille, Je bois, je chante et je tue tour à tour.
A moi forban que m'importent la gloire, Les lois du monde, que m'importe la mort. Sur des cadavres j'ai chanté mes victoires, Et bu mon vin dans une coupe d'or. Vierge craintive, toi ma captive, Ta vertu va expirer dans mes bras, Encore brûlantes d'une autre amante, Mes lèvres vont dévorer tes appâts.
Vin qui pétille, Femmes gentilles, Sous vos baisers brûlants d'amour, Plaisirs, ripailles Viv' la canaille, Je bois, je chante et je tue tour à tour.
Peut-être au mât d'une barque étrangère Mon corps un jour servira d'étendard Et tout mon sang rougira la galère Aujourd'hui fête et demain le bazar. Allons esclaves, debout mes braves, Buvons l'amour et la vie à grands pots, Aujourd'hui fête, demain peut-être, Ma tête ira s'engloutir dans les flots.
Vin qui pétille, Femmes gentilles, Sous vos baisers brûlants d'amour, Plaisirs, ripailles, Viv' la canaille, Je bois, je chante et je tue tour à tour.
Et si par un jour de grande fortune, Je capturais tout l'or d'un beau galion, Je serai riche à vous payer la lune, Je voguerai vers d'autres horizons. Là respecté tout comme un gentilhomme, Moi qui ne suis qu'un forban, qu'un bandit. Je pourrais comme le fils d'un roi tout comme, Mourir peut-être dedans un grand lit.
Vin qui pétille, Femmes gentilles, Sous vos baisers brûlants d'amour, Plaisirs, ripailles, Viv' la canaille, Je bois, je chante et je tue tour à tour.
Lazare de Malemort Comte de Malemort
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Mer 27 Jan 2016 - 16:53
Le Chant des Quinze
Quinze marins sur l'bahut du mort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum ! A boire et l'diable avait réglé leur sort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum.
Cobiah Marrin a pris le command'ment Des marins et vogu' la galère Il tient ses hommes comme il tient le vent Tout l'monde a peur d'Cobiah la Terreur.
Quinze marins sur l'bahut du mort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum ! A boire et l'diable avait réglé leur sort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum.
C'est Bill le second du corsaire Le capitain' Flint en colère Est revenu du royaum' des morts Pour hanter la cache au trésor.
Quinze marins sur l'bahut du mort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum ! A boire et l'diable avait réglé leur sort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum.
Essaie un peu d'le contrecarrer Et tu iras où tant d'autr's sont allés ! Quequ's-uns aux vergues et quequ's-uns par d'ssus bord ! Tous pour nourrir le poisson d'abord.
Quinze marins sur l'bahut du mort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum ! A boire et l'diable avait réglé leur sort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum.
Tous finiront par danser la gigue, La corde au cou, au quai des pendus. Toi, John Forest et toi, John Hervig, Si près du gibet qu'j'en ai l'cou tordu.
Quinze marins sur l'bahut du mort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum ! A boire et l'diable avait réglé leur sort, Yop la ho, et un' bouteill' de rhum.
Lazare de Malemort Comte de Malemort
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Mer 27 Jan 2016 - 16:54
Dans le port de l'Arche du Lion
C'est dans la cale qu'on met les rats, hooda, hooda C'est dans la cale qu'on met les rats, ho doodaday !
Par' à virer, Les gars, faut s'déhaler ! On s'repos'ra quand on arriv'ra Dans le port de l'Arche du Lion.
C'est sur la mer qu'on met les mâts, hooda, hooda, C'est sur la mer qu'on met les mâts, ho doodaday !
Par' à virer, Les gars, faut s'déhaler ! On s'repos'ra quand on arriv'ra Dans le port de l'Arche du Lion.
C'est dans la pipe qu'on met l'tabac, hooda, hooda, C'est dans la pipe qu'on met l'tabac, ho doodaday !
Par' à virer, Les gars, faut s'déhaler ! On s'repos'ra quand on arriv'ra Dans le port de l'Arche du Lion.
C'est dans la gueul' qu'on met l'tafia, hooda, hooda, C'est dans la gueul' qu'on met l'tafia, ho doodaday !
Par' à virer, Les gars, faut s'déhaler ! On s'repos'ra quand on arriv'ra Dans le port de l'Arche du Lion.
Mais... les filles ça s'met dans les bras, hooda, hooda, Mais... les filles ça s'met dans les draps ! Ho doodaday !
Par' à virer, Les gars, faut s'déhaler ! On s'repos'ra quand on arriv'ra Dans le port de l'Arche du Lion.
Lazare de Malemort Comte de Malemort
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Mer 27 Jan 2016 - 16:55
Chanson à virer
Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Vire encore un coup.
Hardi les gars, l'ancre est dans les fonds ! Hardi les gars, maillon par maillon ! Hardi les gars, nous l'arrach'rons Les gars si nous virons.
Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Vire encore un coup.
C'est pas l'moment les gars d'être saouls ! C'est pas l'moment d'avoir les bras mous ! C'est pas l'moment de plier les g'noux, Les gars faut virer tous.
Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Vire encore un coup.
L'ancre est à pic, on va déraper ! L'ancre est à pic, la mer a lâché ! L'ancre est à pic, des mains, des pieds Les gars il faut virer.
Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Vire encore un coup.
Encore un coup, c'est pour le retour ! Encore un coup, enlèv' le plus lourd ! Encore un coup c'est le dernier tour, Les gars, virons toujours.
Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Encor'et hop et vire Vire encore un coup.
Lazare de Malemort Comte de Malemort
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Mer 27 Jan 2016 - 16:56
Tous les chemins mènent au rhum
Depuis que je suis tout petit ma mère m'a répété « Petit, fais attention, tu n'es pas très futé. Ton père était comme toi, il est mort à la guerre En chantant des chansons et en buvant de la bière. » À tous ceux qui m'accusent de faire pleurer maman Parce que j'ai pris la route le jour de mes seize ans À ceux-là je réponds que je pourrais faire pire Je pourrais regretter et penser à revenir.
Lève ton verre mon ami, le jour n'est pas fini Le soleil brille encore sur nos sombres remords Et partout où qu'on aille sur cette terre des hommes Il n'y a qu'une vérité : Tous les chemins mènent au rhum
Une nuit dans une ruelle, j'ai croisé un vieillard Des cornes ornaient son front et ses yeux étaient noirs. Il m'a montré un pacte que je devais signer Je pris la plume et sans l'vouloir, renversai l'encrier. À tous ceux qui m'accusent d'avoir mon âme à Grenth vendue, Quand il a vu qui j'étais, même lui n'en a pas voulu ! Il m'a dit qu'il n'avait que faire de l'âme des crétins, Il m'a dit « garde ton âme, pousse tes fesses et reprend ton chemin »
Lève ton verre mon ami, le jour n'est pas fini Le soleil brille encore sur nos sombres remords Et partout où qu'on aille sur cette terre des hommes Il n'y a qu'une vérité : Tous les chemins mènent au rhum
Par un matin d'Phénix au détour d'un chemin J'ai croisé une fille mi-princesse mi-putain. Elle voulut m'embrasser et faire de moi un roi Je ne pus refuser, c'était ma première fois ! À tous ceux qui m'accusent d'avoir cédé à la tentation, C'est que j'aurais bien voulu mais je n'en eus point l'occasion ! Car dès que j'eus les yeux fermés dans un délicieux soupir Elle m'assomma, me prit mes biens et me laissa mourir...
Lève ton verre mon ami, le jour n'est pas fini Le soleil brille encore sur nos sombres remords Et partout où qu'on aille sur cette terre des hommes Il n'y a qu'une vérité : Tous les chemins mènent au rhum
Aujourd'hui je suis là au paradis des cons Du haut de mon nuage, je chante cette chanson, Je bouffe des goélands et je bois de la bière, Je pisse pour faire la pluie et je rote pour le tonnerre ! Aujourd'hui je suis là au paradis des imbéciles Quand je regarde en bas, des fois, je trouve ça difficile, Alors je me saoule la gueule et je dégringole de mon nuage Si j'étais aussi gros que con ça f'rait un vrai carnage !
Lève ton verre mon ami, le jour n'est pas fini Le soleil brille encore sur nos sombres remords Et partout où qu'on aille sur cette terre des hommes Il n'y a qu'une vérité : Tous les chemins mènent au rhum
Lazare de Malemort Comte de Malemort
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Mer 27 Jan 2016 - 16:57
Les Corsaires
Sont des hommes de grand courage, Ceux qui partiront avec nous Sont des hommes de grand courage, Ceux qui partiront avec nous Ils ne craindront point les coups, Ni les naufrages, Ni l'abordage, Du péril seront jaloux Tous ceux qui partiront avec nous. Tous ceux qui partiront avec nous.
Ce seront de hardis pilotes, Les gars que nous embarquerons. Ce seront de hardis pilotes, Les gars que nous embarquerons. Fin gabiers et francs lurons, Je t'escamote Toute une flotte, Bras solide et coup d’œil prompt, Tous les gars que nous embarquerons. Tous les gars que nous embarquerons.
Ils seront de fiers camarades, Ceux qui navigueront à bord, Ils seront de fiers camarades, Ceux qui navigueront à bord, Faisant feu bâbord, tribord, Dans la tornade Des canonnades, Vainqueurs rentreront au port Tous ceux qui navigueront à bord. Tous ceux qui navigueront à bord.
Car c'est l'plus vaillant pirate Qui donna l'ordre du départ. Car c'est l'plus vaillant pirate Qui donna l'ordre du départ. Vite en mer et sans retard. Faisons la guerre A la Kryte entière, Car c'est la fameuse Main Rouge Qui commandera le départ. Qui commandera le départ.
Lazare de Malemort Comte de Malemort
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Mer 27 Jan 2016 - 17:01
Guerre guerre, vente vent
Après sept années de guerre Sept années de bâtiment. Après sept années de guerre Sept années de bâtiment. Je reviens de Sud-Soleil, Je reviens à l'Arche du Lion. Je reviens de Sud-Soleil, Guerre guerre, vente vent.
J'ai passé des nuits entières Debout au gaillard d'avant. J'ai passé des nuits entières Debout au gaillard d'avant. Sous bon vent, sous vent contraire, Sous la brise et les brisants. Sous bon vent souvent contraire, Guerre guerre, vente vent.
Voyez mon sac de misère Lourd de coups, vide d'argent. Voyez mon sac de misère Lourd de coups, vide d'argent. Allez dire au capitaine J'ai obéi trop souvent. Allez dire au capitaine Guerre guerre, vente vent.
Bonjour m'amie qui m'est chère, Revoilà ton cher aimant. Bonjour m'amie qui m'est chère, Revoilà ton cher aimant. Je suis las de trop de guerre Sans voir grandir mes enfants. Je suis las de trop de guerre Guerre guerre, vente vent.
J'ai reçu tes mille lettres Par le rossignol chantant. J'ai reçu tes mille lettres Par le rossignol chantant. Je t'écrivais moins peut-être Je t'envoyais des rubans. Je t'écrivais moins peut-être Guerre guerre, vente vent.
Mes amis, plus que naguère Vous me verrez bien souvent. Mes amis, plus que naguère Vous me verrez bien souvent. Après tant d'années de guerre J'aurai tant et tant de temps. Après tant d'années de guerre Guerre guerre, vente vent.
D'l'Arche du Lion à Sud-Soleil, Vent arrière, vent avant. D'l'Arche du Lion à Sud-Soleil, Vent arrière, vent avant. Les fleurs d'hiver étaient belles Elles annonçaient le printemps. Les fleurs d'hiver étaient belles Guerre guerre, vente vent.
Invité Invité
Mer 17 Fév 2016 - 15:46
Affronte la tempête
Qui n'a jamais chevauché le vent n'connaît pas l'orage Sous des nuées sombres et glacées, oh ! Naviguer dans l'oeil de la tempête Aveuglé par les éclairs Le rire de la mort parcourt les voiles et les récifs Et le soleil de sang ne se lèvera pas, oh !
La vie d'un marin n'est que labeur et tumulte La mer donne, la mer reprend, oh ! Les courants du nord nous ramènent en Kryte Bravant les averses et l'orage Nous traverserons ces nuits de tempête Et rentrerons au port, oh !
L'océan à perte de vue, nous rentrerons chez nous Cieux cléments ou éléments déchaînés, oh ! Le cap'taine a juré, on rentre au port Même si l'soleil rougeoie comme charbon Viennent les vaisseaux fantômes, viennent les ténèbres Nous rejoindrons tous les grands fonds, oh !
C'est un fameux sloop et une donzelle à six bras Danse à sa proue, oh ! Ses canons de cuivre fendent les eaux Mais elle est le jouet des éléments Sa boussole s'affole, le cap'taine s'époumone Et l'équipage boit la tasse et trépasse, oh !
Voiles déchirées, moteur en rade, La quille est fendue en deux, oh ! Les flots ont emporté le gouvernail L'mât d'artimon est en flammes Il peut des cordes, le port est encore loin Et la boussole tourne et s'affole, oh !
La nuit est tombée, au-dessus de nous les étoiles Tournent comme des requins en mer, oh ! Au lieu d'nous battre pour survivre, On devrait être bien au chaud Mais j'ai choisi une vie de marin, une vie de chien Et l'océan m'a choisi, oh !
Hurle le vent, tonne l'éclair Moi qui pensais ma dernière heure venue, oh ! On a trimé sans relâche jusqu'au point du jour Et on a dompté ce foutu grain Avec courage et dignité Et aujourd'hui j'peux vous raconter, oh !
Alors non, qui n'a jamais chevauché le vent n'connaît pas l'orage Sous des nuées sombres et glacées, oh ! Naviguer dans l’œil de la tempête Aveuglé par les éclairs Le rire de la mort parcourt les voiles et les récifs Et le soleil de sang ne se lèvera pas, oh !
Dernière édition par Maïwenn Zaher le Ven 18 Mar 2016 - 13:13, édité 1 fois
Lazare de Malemort Comte de Malemort
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Jeu 17 Mar 2016 - 12:50
La Fringante
Ils étaient vingt ou trente, partis sur la Fringante, En mer, du sud au nord, pour chasser l'Krytien à son bord ! Ils étaient vingt ou trente, partis sur la Fringante, Jouant la vie, la mort, au gré du vent, au gré du sort !
Pavillon noir, pavillon blanc, fils de la mer, de l'océan, Sur le pont du gaillard d'avant, ah que la mer est belle !
Pavillon noir, pavillon blanc, fils de la mer, de l'océan, Sur le pont du gaillard d'avant, ah que la mer est belle !
Partis chercher fortune dessus la blanche écume, Ils cherchent à l'horizon l'espoir d'une cargaison ! Que l'Krytien s'aventure à quelques encablures, Timonier droit devant, nous le prendrons mort ou vivant !
Pavillon bleu, pavillon vert, sous les bons vents, sous vents contraires, Pavillon mer ou sang corsaire, ah que la mer est belle !
Pavillon bleu, pavillon vert, sous les bons vents, sous vents contraires, Pavillon mer ou sang corsaire, ah que la mer est belle !
Un matin aux aurores, par devant sur tribord, Un Krytien fier vaisseau fendait la mer pavillon haut ! Il faut forcer l'allure, augmenter la voilure, Branle-bas sur tous les ponts on va l'envoyer par le fond !
Pavillon rouge, pavillon sang, sabords en feu, grappins volants, A l'abordage, taille dedans, pirate à la vie belle !
Pavillon rouge, pavillon sang, sabords en feu, grappins volants, A l'abordage, taille dedans, pirate à la vie belle !
Ils étaient vingt ou trente, partis sur la Fringante, En mer, du sud au nord, pour chasser l'Krytien à son bord ! Ils étaient vingt ou trente, partis sur la Fringante, Jouant la vie, la mort, au gré du vent, au gré du sort !
Pavillon noir, pavillon blanc, fils de la mer, de l'océan, Sur le pont du gaillard d'avant, ah que la mer est belle !
Pavillon noir, pavillon blanc, fils de la mer, de l'océan, Sur le pont du gaillard d'avant, ah que la mer est belle !
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