Nom — Dasvel-Serkhan. Prénom(s) — Kausken, Rhaadmesit. Surnom(s) — Le Boucher, l'Artilleur. Âge — La quarantaine d'années. Race et sexe — Homme humain. Classe sociale — Roture. Origine — Elona. Lieu de naissance — Arche du Lion. Lieu de vie — Entre l'est de Kessex et un navire. Profession — Ingénieur en armement naval, alchimiste.
Un colosse surgit de l'obscurité...
Une silhouette imposante. Un corps sculpté. De larges épaules. Des bras forts. Des mains puissantes. Une longue chevelure noir de jais ceinte en catogan. Un teint étranger. Des prunelles de jade. Les marques de l'âge. Des joues tout juste creuses. Un sourire mesquin. Une mâchoire carrée. Une barbe taillée en collier. Une musculature travaillée. Des cicatrices à la dizaine. Des tatouages en nombre. Une broche métallique entre l'épaule et la clavicule droite. Des hanches saillantes. Des cuisses épaisses. Des mollets architecturaux. Des pieds égyptiens. Un lourd manteau de cuir noir. Un col haut. Un foulard céruléen. Une chemise noire ouverte. Un pantalon de toile renforcé. Des bottes de cuir. Un carcan d'acier. Un ceinturon d'armes. Une boucle de métal taillée en forme de crâne. Deux revolvers personnalisés. Un sabre d'abordage.
Ce qu'il dissimule...
• Plusieurs tatouages : - Un tatouage sur le biceps droit. - Une fresque recouvrant son dos, représentant Grenth. - Sur le mollet droit, une liste de noms tatoués. - Sur les premières phalanges de sa main gauche, le nombre "1323". - Sur les premières phalanges de sa main droite, une suite : une rose des vents, une ancre, un noeud du pendu et un crâne. • Deux carnets à dessins. • Une alliance faite d'acier brut à son annulaire gauche. • Une pochette contenant une seringue, trois fioles et un tube à essai de morphine.
Lazare de Malemort Comte de Malemort
Messages : 98
Lieu de vie : À Ventegrève
Expérience : 208
Mar 9 Fév 2016 - 5:16
Tréfonds...
Ces jambes, interminables, prolongées par leurs hauts talons de velours drapés, déversaient leur hâle naturel sur mes hanches. L’ophidienne créature serpentait le long de mon corps, affamée de chair, assoiffée de liberté ; l'ardeur exhalant de son abdomen aux courbes lascives s’infiltrait dans ma peau, l’imprégnait de désir. Les contours surréalistes de cette silhouette vipérine m’hypnotisaient, et ce souffle chaleureux mêlé au mien aquarellait cette œuvre sensuelle de vapeurs invisibles. Si faible me montrais-je, sous ces griffes d’albâtre traçant les sillons flamboyants de l’envie à même ma chair. Transe. Ces fragrances caramélisées m’entêtaient. Esclave de ces caprices féminins, mes mains abîmées – merveilleux varappeurs ayant gravi les hauteurs les plus phénoménales – ascensionnent l’ambre velouté de ma tortionnaire nocturne. Faisait-il seulement nuit ? Je tombais en démence sous le joug de ce spectre satiné dont l’aine amadouait mes flancs meurtris. Mes doigts, noyés dans une cascade soyeuse de fils d’ébène, saisirent avec vigueur cette nuque clandestine qui ambitionnait une évasion en coulisse de cette crinière ténébreuse. Une pression et les atours authentiques du fantôme mordoré se dévoilèrent à mes prunelles céladon. La lymphe de cette fleur innocente perla l’enveloppe inaltérée d’une teinte rubescente, une zébrure macabre qui provoqua l’élévation de mon œillade vaporeuse. Horreur d’un crâne brisé, enfoncé sous la domination d’une introspection… littérale.
Psychédélique.
L’opaque brume grisâtre me harcèle de son enveloppe intangible. J’étouffe, je fulmine, m’époumone, et mes cordes vocales harassées n’émettent que les mânes d’un murmure cassé. Ces ergots incandescents harponnent mes poumons, happent ma gorge, saisissent mes entrailles. Belliqueux, ils se querellent mes organes, leurs stratégies offensives impriment ma carne accidentée d’érythèmes empourprés, me lacèrent, me morcèlent.
Ataraxique.
Et la réalité me happe à mes tourments profonds. J’haleine.
Kaos, le Boucher.
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